Réarmement de Flóki

Nous sommes arrivés à Morlaix jeudi 28 avril. Le grand beau temps nous permet de déshiverner le bateau à notre aise. Je suis au repos forcé suite à une crise de gonarthrose et Didier endosse la plus grande partie du boulot. Les marées à très faibles coefficients de ce début de mois de mai nous empêchent de sortir de la Rivière de Morlaix en toute sécurité. Nous préférons attendre la première grande marée pour débuter notre croisière. Nous ne partirons donc qu’après le 17 mai prochain, mais avant le départ du Tresco, course croisière en 3 étapes qui part du Port de Morlaix le 25 mai.

Réarmement de Flóki, dans l’ordre :

• Nettoyage des cales (partie sous les planchers, que nous ne nettoyons qu’une fois par an)
• Premier nettoyage du pont à la brosse et au savon de vaisselle Rainett© (oui oui, vous avez bien lu, il est très efficace et écologique) ;
• Mise à poste de l’écoute de grand-voile, de la bosse du chariot de GV, de celle du hale-bas.
• Petites réparations :
  • fuite sous l’évier de la salle de bain (joint à changer),
  • fixation du support pour tablette Android et de celui pour la VHF (fabriqués par Didier à partir de vieilles planches en bambou) sur le mur bâbord de la descente ;
  • Changement du « bec de canard » du WC marin ;
  • Détection et réparation de la fuite au circuit de chauffage;
• Gonflage de la nouvelle deuxième bouée ronde (A2), lavage des défenses et changement de leurs chaussettes ;
• Passage des deux bosses de ris dans la bôme ;
• Placement des Lazy Bag et Jack, de la GV.
• Remplacement de 4 des rivets de la bôme ;
• Rangements dans la cabine avant : grâce à l’étage bricolé par Didier pendant l’hiver, nous avons doublé notre surface de stockage. Les provisions sortent d’un des coffres sous les sièges (où nous stockerons les voiles d’appoint, trinquette ou spi selon le cas) pour être stockées sur la planche, avec le matériel de cuisine et de pêche.
• Révision du moteur par un professionnel (vidange des filtres de gasoil, d’huile, …).
• Nettoyage du carré et des cabines ;
• Ascension au mât (par un professionnel) pour décrocher le messager de la drisse de génois qui s’est coincé dans le réa (nous avions prévu un bout trop fin comme messager : du  Ø4 est préférable à du Ø3).
• Grément du génois : il monte comme un charme (on voit qu’on n’est plus à Dunkerque où la mitraille des sablages du chantier naval et des usines grippaient tout …) ;
• Nettoyage des boiseries du pont au pinceau et à l’acide oxalique ;
• Gonflage de l’annexe, test dans le port et amarrage aux bossoirs ;

Sans compter les petits coups de main filés aux copains ici et là.